L’action se niche partout. Une fois débusquée, elle fait feu de tout bois. Lire, écrire, marcher, rêver : même fracas !

« Écrire n’est pas tout à fait un choix : c’est un aveu d’impuissance. On écrit parce qu’on ne sait par quel autre biais attraper le réel. […] ne pas écrire met à vif toutes les failles, alors on écrit. »
« Nous sommes les enfants des romans que nous avons aimés, ils se déposent au creux de nos peines, de nos manques, ils contiennent tout ce qui se dérobe à nous, qui passe sans qu’on ait pu le comprendre, nous sommes faits d’histoires qui ne nous appartiennent pas, elles nous irriguent et nous hantent […] »
Lola Lafon, Quand tu écouteras cette chanson, Stock.
« désormais, j’vais désarmer les regrets
J’vais profiter des cimes sans m’épancher sur les creux »
Ben Mazué, « L’envie », dans Paradis.
« Bientôt nous porterons le manteau retourné de l’enfance
Comme nous ralentirons, les jours fileront
Bientôt nous porterons le manteau retourné de l’enfance
Le corps a pris tellement d’avance, il a filé si loin devant
On a encore des jeux d’enfants que certains déjà font silence
Le miroir douche l’espérance mais l’envie de vivre est butée
Elle nique la marée descente puisque elle-même ne fait que monter »
Dominique A, « Le manteau retourné de l’enfance », dans Le Monde réel.
« la définition du bonheur est d’avoir un os à ronger »
« Le mouvement résout tout. »
Sylvain Tesson, Blanc, Gallimard.
« ne jamais abandonner cette tristesse ardente nommée désir »
« tout l’honneur va au coureur qui chercherait encore la gloire au cœur de l’échec. »
Patti Smith, Babel, Christian Bourgois.
« nous sommes tous des sauvages
nous méritons tous une cure de poèmes »
José Acquelin, Nous Sommes tous des sauvages, Mémoire d’encrier.
« Je prends congé, je rentre
chez moi, dans mes rêves, »
Pablo Neruda, extrait de Chant général.